Social-citoyenneté

CHU d’Angers: la CGT obtient satisfaction, les agents testés COVID + ne viendront plus travailler

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Photo CHU-Catherine Jouannet

Depuis le début de la crise sanitaire, la CGT au CHU d’Angers réclamait d’obtenir le respect des consignes d’isolement des salariés positifs et asymptomatiques ou peu symptomatiques. Aujourd’hui le syndicat obtient gain de cause.


Ces consignes d’isolement décidées par le gouvernement pour l’ensemble de la population et répétées à longueur de journée sur les ondes « n’étaient pas appliquées au CHU d’Angers. » explique le syndicat dans un communiqué « En Mai la CGT a interpellé l’inspection du travail qui est intervenue et nous pensions avoir obtenu gain de cause. Mais ce fut de courte durée. » poursuit le syndicat

A la 2ème vague, la Direction a reconduit « sa consigne du maintien au travail des salariés positifs et asymptomatiques par voie de note de service et tableau à l’appui. » La CGT a déposé un droit d’alerte.


Un CHSCT extraordinaire s’est tenu le 10 Décembre 2020 et la Direction annonce changer son plan d’action et va appliquer la recommandation du ministère. C’est-à-dire l’éviction des salariés dès le résultat positif du PCR.

La direction du CHU d’Angers s’explique lundi soir dans un communiqué

« Durant cette période si singulière de la crise Covid, le CHU a toujours été soucieux d’adapter ses procédures pour garantir la sécurité des agents et de celle des patients. En pratique, cela signifie deux choses : premièrement, protéger du Covid les agents et les patients, au regard des connaissances scientifiques du moment, et deuxièmement continuer à garantir les soins à la population.

De ce fait, le suivi des personnels Covid a fait l’objet de plusieurs procédures dont la dernière date du 23 octobre. Celle-ci ne laisse place à aucune ambiguïté sur le fait que les agents Covid + sont soumis à un arrêt de 7 jours. La procédure indique que des exceptions peuvent cependant être envisagées si la présence du professionnel est indispensable. L’expertise de certains professionnels n’est en effet pas remplaçable et peut être indispensable pour assurer la prise en charge de certa »ins patients durant la pandémie. Bien entendu, le maintien en poste ne s’envisage que si l’état de santé du professionnel lui permet de travailler ; et de travailler en toute sécurité. La décision du maintien ne peut intervenir qu’après une évaluation concertée entre médecins et cadre de santé.

C’est le principe général d’éviction de 7 jours qui a été rappelé hier à la CGT qui manifestement n’avait pas la bonne compréhension de la procédure en cours au CHU d’Angers. »

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