Transport
Mise en concurrence des lignes de trains d’équilibre du territoire Nantes – Bordeaux
L’État, en tant qu’autorité organisatrice des lignes de train d’équilibre du territoire (TET) Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, a lancé au début de l’année une procédure d’ouverture à la concurrence de ces lignes.
« Au regard des difficultés économiques rencontrées par les acteurs ferroviaires suite à la crise sanitaire et en l’absence de perspective fiable de reprise des trafics, le Gouvernement constate que les conditions ne sont pas remplies, à ce jour, pour permettre une concurrence juste et équitable, propre à garantir le meilleur service à l’usager au meilleur prix, et a décidé de déclarer sans suite l’appel d’offres en cours. » c’est ce qu’explique le service de presse du ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports.
L’Etat examinera les conditions d’une relance de la procédure de mise en concurrence, dès lors qu’il disposera d’une visibilité claire sur l’issue de la crise sanitaire. Le Gouvernement va en particulier étudier la possibilité de donner un essor renouvelé à ces lignes, en fonction des conclusions de l’étude sur le développement de nouvelles lignes TET, qui sera prochainement remise au Parlement conformément à la loi d’orientation des mobilités, et en cohérence avec la restructuration de certaines liaisons aériennes intérieures.
Enfin, sans attendre, l’Etat mettra en œuvre une amélioration sensible du service ferroviaire de ces deux lignes, en concertation avec les collectivités locales, les associations concernées et SNCF Voyageurs, dans le cadre de la convention qui sera reconduite avec la SNCF. 4 allers-retours par jour entre Nantes et Bordeaux (au lieu de 3 aujourd’hui) et 3 allers-retours quotidiens entre Nantes et Lyon (contre 2 à ce jour) seront ainsi opérés d’ici 2022.