Angers
Christophe Béchu pour une nouvelle tentative à Angers ou la conquète du graal ?
« Jai le sentiment que le temps d’une alernance est venu à Angers, le temps d’un renouveau est venu à Angers, le temps d’un changement est venu à Angers.J’ai pris la décision d’être candidat aux elections municipales de mars prochain. » Par ses mots, Le président du Conseil général du Maine-et-Loire UMP a annoncé ce vendredi sa candidature aux élections municipales d’ Angers en mars prochain. Un autre essai pour celui qui échoua de 667 voix face à l’ancien maire-honoraire socialiste Jean-Claude Antonini en 2008.
Christophe Béchu lance aujourd’hui les hostilités d’une campagne de 200 jours à Angers. Dans son programme qu’il déploiera tout au long de sa campagne, il mettra une priorité sur l’emploi et le développement économique et assure que l’équipe présente au premier tour sera la même au second tour « une équipe composée à 50 % de personnes issues de la société civile et d’anciens colistiers » « cette élection, ce n’est pas une histoire d’étiquette mais de personnes » pour celui qui comme en 2008 était parti sans l’étiquette de son parti l’UMP.
Après avoir démontré son efficacité au département, il repart à la conquête du trône municipal alloué récemment au centre et à la gauche, et aujourd’hui beaucoup comptent sur son image de « gendre idéal » pour séduire ses électeurs. D’autres le comparait déjà à Nicolas Sarkozy pour sa légitime ambition qui l’anime et sied à tout élu que l’on juge compétent. Désormais revanchard, il repart pour un nouveau défi en se remémorant les erreurs de 2008. 5 ans ont passé, il l’avoue lui même qu’il a gagné en maturité et en expérience et s’il avait besoin de se faire connaitre auparavant, maintenant il est devenu patron du département.
Aussi, dans un contexte difficile pour la gauche, peut-il réussir?
Aujourd’hui, il partira sans l’étiquette UMP, et comme le rapportait sa colistière au Sénat Catherine Deroche « à Angers, il faudra qu’il ambitionne d’être le plus large possible, dans une politique de rassemblement », ce qu’il annonce aujourd’hui. Au département, il y a quelques années encore et alors jeune président, l’opposition avançait, gênée, ses « capacités intellectuelles et ses qualités humaines évidentes ». On attendra prochainement la décision de ses principaux adversaires, Jean-Luc Rotureau, Frédéric Béatse et Laurent Gerault. Dans tous les cas du côte du maire sortant, « on est prêt, on rendra coup pour coup »