Angers

Trois ans après : 2 créateurs d’entreprises sur 3 toujours en activité dans les Pays de la Loire

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Durant l’année 2006, près de 12 000 entreprises ont été créées dans les Pays de la Loire. Parmi elles, les deux tiers ont atteint leur troisième anniversaire. Les jeunes créateurs de la région se distinguent particulièrement avec un taux de survie supérieur de 10 points à la moyenne nationale. La situation est plus délicate pour les créateurs d’entreprises allocataires de minima sociaux.

Les jeunes créateurs ligériens s’en sortent mieux qu’au niveau national

La pérennité des entreprises à trois ans varie selon le profil des créateurs. Ainsi, dans la région, 68 % des entreprises créées par des hommes et 64 % des entreprises créées par des femmes (ce qui est le cas d’une entreprise sur trois) sont toujours actives au bout de trois ans. Et si 70 % des entreprises ligériennes dont le créateur est âgé de 50 ans ou plus survivent au moins trois ans, c’est également le cas de 68 % des entreprises dont le créateur a moins de 30 ans. Ce dernier résultat est notable, car au niveau national, seules 58 % de ces entreprises créées par des jeunes survivent à leurs trois premières années.

Des résultats mitigés pour les allocataires de minima sociaux

Si les diplômés de l’enseignement supérieur sont 70 % à maintenir leur entreprise active pendant au moins trois ans, seuls 54 % des créateurs ne détenant aucun diplôme y parviennent. Les créateurs qui étaient au chômage au moment de créer leur entreprise sont quant à eux 60 % à mener leur entreprise à bon port. Enfin, moins de la moitié des entreprises créées par des personnes qui étaient allocataires de minima sociaux dans la période ayant immédiatement précédé la création de l’entreprise survivent à leurs trois premières années (46 % des entreprises créées par des bénéficiaires du revenu minimum d’insertion et 49 % de celles dont le créateur est bénéficiaire de l’allocation de solidarité spécifique).

Les entreprises accompagnées par les banques survivent davantage

Les taux de survie régionaux semblent peu sensibles au fait d’avoir suivi une formation avant la création (taux de survie de 68 %) ou d’avoir perçu une aide publique (taux de survie de 66 %).

Les créateurs qui ont été partiellement financés par un emprunt bancaire atteignent quant à eux un taux de survie de 77 % (c’est davantage qu’au niveau national, où ce taux n’est que de 71 %).

En revanche, les créateurs ayant démarré avec moins de 8 000 euros n’atteignent que 56 % de taux de survie à trois ans (contre 71 % lorsque les moyens investis se situaient entre 8 000 et 40 000 euros, et 86 % au-delà).

Enfin, dans les Pays de la Loire, le fait de créer une entreprise dans une activité que l’on connaît (pour y avoir exercé son principal métier) permet à ces créateurs d’atteindre 74 % de taux de survie à trois ans. Au niveau national, le bénéfice de l’expérience est moins net (68 % de taux de survie).Sce INSEE

 

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