Angers
Intervention de la Police de Proximité le 6 avril: Précisions de la Préfecture
Mercredi 6 avril 2011 aux alentours de 16h15, la responsable du bureau de police de la Roseraie à Angers, dont les fenêtres donnent sur square à l’arrière, est intriguée par un groupe de jeunes enfants sans surveillance qui semblent écrire sur les murs du bâtiment.
Elle dépêche sur place deux fonctionnaires de police. Il s’avère que les cinq enfants, dont le plus jeune a 7 ans et l’ainé 12 ans, écrivent leurs prénoms avec des morceaux de bois sur le mur. Rien de grave, les enfants sont simplement sermonnés.
Les gardiens de la paix s’inquiètent davantage de l’absence d’adulte pour les surveiller, d’autant que les enfants, après un quart d’heure de discussion, sont dans l’incapacité de montrer où ils habitent et qu’aucun adulte ne s’est manifesté.
Compte tenu de l’age des plus jeunes et soucieux de ne pas les laisser seuls sur la voie publique, les policiers ramènent les enfants avec eux au bureau de police le temps que leurs parents soient contactés. Les enfants ne manifestent aucune inquiétude de se trouver au poste où ils sont aimablement pris en charge par des fonctionnaires de police féminins.
Peu de temps après, les parents de trois des cinq enfants se présentent calmement au bureau de police. Il n’en va pas de même pour la soeur ainée (majeure) des deux petites filles restantes, qui passablement énervée, s’en prend verbalement aux fonctionnaires, semant le trouble dans l’esprit des petites filles qui fondent en larmes. La jeune femme reproche le zèle des policiers, considérant qu’elle surveillait ses soeurs par la fenêtre, bien qu’elle ne se soit pas manifestée pendant que les policiers discutaient avec les enfants dans le square.
De manière pédagogique, il a été expliqué aux enfants qu’on ne devait pas écrire sur les murs, qu’il serait nécessaire de nettoyer les inscriptions, et à leurs parents qu’il n’était pas raisonnable de laisser de jeunes enfants seuls au pied d’un immeuble. Quand bien même ils les surveillent par la fenêtre, s’il venait à leur arriver quelque chose, personne de serait en mesure d’intervenir immédiatement.
C’est dans un esprit de proximité, d’assistance et de pédagogie que les fonctionnaires de police du Bureau de la Roseraie sont intervenus auprès des jeunes enfants de leur quartier.