Citoyenneté
Angers Loire Habitat lance une campagne contre les incivilités de ses locataires
Angers Loire Habitat lancera cette opération de lutte contre les incivilités le 14 novembre. Les affiches seront posées dans les halls des logements détenus par l’office public de l’habitat, et ce jusqu’au 1er décembre.
Les habitants des quelques 13 600 logements contrôlés par la société auront une petite surprise mardi prochain dans leurs halls. Des affiches dénonçant les incivilités des locataires y seront placardées et des flyers seront glissés dans leurs avis de paiement de fin novembre. L’objectif : « Rappeler que les comportements irrespectueux peuvent avoir de réelles conséquences. »
Angers Loire Habitat dit agir « face à la recrudescence des incivilités qui impactent le quotidien » de ses salariés comme des locataires. Ainsi ,« le Conseil d’administration de l’office a demandé, par délibération du 9 décembre 2016, à la direction générale de mettre en place une démarche tolérance zéro contre les incivilités », assure le communiqué de la société.
Pour justifier cette campagne, elle rapporte que 362 tonnes d’encombrants ont été collectés en 2016 (9 % de plus qu’en 2015) pour un coût de 85 000 euros. 850 réclamations ont aussi été déposées la même année pour « troubles de voisinage », dont 35 % liées au bruit et tapage. De plus, dix procédures d’expulsion sont également engagées chaque année pour le même motif.
De plus en plus de systèmes de « vidéo-protection » installés
Dans le plan d’Angers Loire Habitat, elle souhaite sensibiliser encore plus ses salariés pour réagir aux différentes situations rencontrées : « nuisances liées au bruit / aux animaux, insalubrité, dégradations, dépôts d’encombrants / jets de détritus, stationnement sauvage, découverte de produits stupéfiants / armes, squats, occupation abusive des parties communes … »
Pour autant dans cette campagne de communication, seules trois incivilités les plus vécues ont été retenus pour figurer sur les affiches. Le dépôt sauvage de déchets ménagers (pénalité de 20 euros), le dépôt d’encombrants dans les parties communes / abords d’immeubles (50 euros de pénalité) et le bruit / tapage perturbant la tranquillité du voisinage (risque d’expulsion) ont été sélectionnés.
La société tient aussi à rappeler qu’elle agit depuis longtemps sur la protection de ses logements et de ses locataires. Ce sont près de 450 000 euros qui ont été investis dans les équipements de vidéo-protection depuis 2014. D’ici la fin de l’année, 65 sites seront aussi équipés de ces systèmes (une multiplication par dix en quatre ans).