Citoyenneté
Un projet d’éducation artistique et culturelle autour de la nature développé par quatre classe de l’école Jacques Prévert à Angers, en collaboration avec l’artiste, Nathalie Dubois
Dans le cadre du projet d’éducation artistique et culturelle, quatre classes, du CP au CM2, de l’école Jacques Prévert à Angers, ont réalisé des fresques affichées partout dans l’école, en collaboration avec l’artiste plasticienne, Nathalie Dubois.
C’est le troisième projet de ce type mené cette année, et c’est au tour de l’école Jacques Prévert de présenter ses œuvres, disséminées un peu partout dans l’école. Grâce à une initiative du service ville d’art et d’histoire, l’artiste plasticienne, Nathalie Dubois, a aidé les élèves de cette école, durant un semestre, notamment pour sensibiliser les enfants à leur cadre de vie, et travailler sur l’école dans le quartier.
« C’est un projet qui mêle art et culture » (Olivier ROVERSI, directeur de l’école Jacques Prévert)
L’école Jacques Prévert, classée dans une zone prioritaire, est donc le troisième établissement scolaire a bénéficier de ce projet d’éducation artistique et culturelle. Une classe de CP, une classe de CE1/CE2, une classe de CE2, ainsi qu’une classe de CM1/CM2 ont pris part à la réalisation d’œuvres sur le thème de la nature et du végétal. « C’est un projet qui mêle l’art et la culture » précise Olivier ROVERSI, « nous avons voulu travailler l’école dans le quartier ».
Les élèves de primaire de cette école, ont commencé l’expérience avec des petits dessins, avant de les reproduire sur des formats plus grands (voir photo), avec un système de collage. Ces élèves sont déjà entrés dans un système de sensibilisation à l’environnement, à la nature et au végétal, puisqu’un lieu emblématique du quartier se trouve à proximité de l’école Jacques Prévert, il s’agit de l’arboretum.
« C’est un projet qui va rester » estime le directeur de l’école, qui précise que cette activité n’a pas seulement un but artistique, mais qu’il s’agit aussi « d’un travail sur le patrimoine ».
« Les enfants se sont vraiment bien plongés dans le projet » (Nathalie DUBOIS)
L’artiste plasticienne n’a pas beaucoup hésité pour accepter le projet, contactée directement par le service ville d’art et d’histoire, qui pilote le projet, en collaboration avec la DRAC notamment, N.DUBOIS tire un bon bilan de l’expérience. « Les enfants ont été très impliqués, ils se sont vraiment bien plongés dans le projet » avoue l’artiste.
Organisé durant les temps de classe, sur une douzaine de séances, N.DUBOIS savoure le résultat, « il y a une chose qui m’a particulièrement touché, je pense que l’école primaire est peut-être l’un des derniers endroits où nous pouvons avoir uniquement des vrais rapports humains, c’est le contact humain qui m’a motivé » ajoute l’artiste spécialiste de la nature.