Un défi 3000 qui voit Mulhouse s’imposer chez un Angers-Noyant diminué

@ Angers Noyant

Angers-Noyant, affaiblie par les blessures, a craqué en fin de match pour finalement s’incliner sur son parquet face à Mulhouse 31 à 25. Les locaux ont manqué de rotation pour tenir la dragée haute tout au long de la partie à l’un des cadors de la division.

31 à 25, un score net qui montre la différence qu’il y avait ce soir entre Angers-Noyant et Mulhouse. Si l’entraîneur angevin David Peneau estime que son équipe a « manqué de rotation sur la base arrière », avec notamment les absences de Lukas Buchta et du capitaine Michal Baran (cumulée à celle de Marius Razafimandranto, et celle longue durée de Skander Bouchkara). Des forfaits, compensés numériquement par les jeunes du club : Froger et Marie-Claire. Une excuse qui laissait de marbre, l’entraîneur adverse, Brahim Ighirri qui rappelait que son fils Mehdi, capitaine mulhousien, « était lui aussi absent » à cause d’une blessure survenue il y a 15 jours contre Semur. Toujours est-il que la situation est délicate pour Angers qui avec cette défaite peut se retrouver en position de relégable si Massy ne perd pas ce soir contre Vernon.

Une première mi-temps serrée marquée par une belle ambiance

L’entame de match des angevins était manquée. Après 3 minutes de jeu, Mulhouse avait profité d’une perte de balle angevine et d’un échec au tir pour mener 3 à 0. Devant un public venu en nombre grâce aux jeunes ayant participé au Défi 3000 (qui réunit les écoliers de CM1 et de CM2 du département), les noyangevins rentraient enfin dans la partie. Après sept minutes de jeu, les joueurs de David Peneau avait recollé au score, 4-4. La suite de la rencontre était assez serrée avec des angevins qui tenaient la dragée haute aux derniers demi-finaliste de la Coupe de France. La bonne défense des mulhousiens empêchaient les coéquipiers d’Ilija Komnenovic de prendre le large. Ils réussissaient tout de même à virer en tête pour la première fois de la rencontre à la 25e minute, quand Jean Pelé permettait à Angers de mener 11 à 10. Les noyangevins parvenaient à tenir leu avantage jusqu’à la pause, en menant 14 à 13.

Angers aura tenu 40 minutes

En deuxième mi-temps, Brahim Ighirri réussissait un coup tactique qui allait mettre à mal la bonne dynamique angevine, avec une prise en strict sur De La Bretèche. « On ne s’y était préparé », reconnait le demi-centre angevin. En plus de ce coup tactique, les angevins « ont manqué d’envie en deuxième période », comme le déplore David Peneau. Pourtant à la 38e minute, c’était Angers qui menait 19 à 17. Mais le 7-0 qui s’en est suivi, permettait à Mulhouse de se créer un avantage définitif. « A partir de la 40e minute, on joue à l’envers » regrette l’entraîneur angevin. La grosse défense de Grégory Martin et de Guirec Cherrier, souvent à la limite de l’acceptable, et les arrêts de Slavisa Stojinovic en fin de match permettaient à Mulhouse de concéder peu de buts. Les angevins émoussés et en manque de lucidité, craquaient (10 ballons perdus rien qu’au cours du second acte). L’excellent travail de contre-attaque de Victor Boilleau, auteur de neuf buts ce soir, offrait la victoire aux visiteurs. Les alsaciens enchainent ainsi leur cinquième succès lors de leurs six derniers matchs officiels.

Ludovic Aurégan

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