Angers
Maine-et-Loire. Domaine de Boudré : les précisions de Christian Gillet
Suite à la parution d’un article dans la presse locale (Courrier de l’Ouest-Ed. Saumur du 5/01/15) au sujet du domaine de Boudré, Christian Gillet, président du Conseil général de Maine-et-Loire, qui n’a pas été consulté par l’association de défense, tient à apporter quelques précisions sur le projet de vente de cette propriété départementale située sur la commune de Seiches-sur-le-Loir. Il souhaite surtout rassurer les riverains et les membres du collectif nouvellement créé pour la sauvegarde du site.
« En premier lieu, je tiens à rappeler que la vente du domaine de Boudré n’est pas encore officialisée, que les négociations avec de potentiels acquéreurs n’ont pas commencé et qu’aucune date d’acte de vente ne peut être annoncée aujourd’hui, précise Christian Gillet. Toutefois, et contrairement à ce qu’affirme les membres du collectif, le Département est totalement en droit de vendre tout ou partie du domaine de Boudré, legs des époux Gélineau datant de 1894, par jugement du TGI d’Angers du 11 décembre 2007 ».
Sur la question de la préservation du site, principale préoccupation du collectif, le président du Conseil général réaffirme que « le Département n’a nullement l’intention, en vendant ce site, de se désintéresser de son devenir. Le cahier des charges de la vente précisera clairement les limites et les contraintes. Notamment son environnement naturel, sa biodiversité, sa richesse forestière et son ouverture au public sur certaines allées ». Il est donc, à ce jour, nul et non avenu de véhiculer de fausses idées telle que l’exploitation d’une carrière (dont l’autorisation serait soumise au PLU de la commune et à l’autorité préfectorale. Et non au Conseil général).
Enfin, le Département de Maine-et-Loire a décidé de lancer une gestion dynamique de son patrimoine depuis plusieurs années afin de parer à la baisse des dotations de l’Etat. «Le produit de ces ventes pourront ainsi permettre des investissements en faveur de la protection de l’enfance ou encore de l’aide aux personnes âgées », conclut Christian Gillet.