Angers. A la découverte de la Banque Alimentaire avec des collégiens

Visite de la Banque Alimentaire d’Angers avec des élèves du collège Clément Janequin

Il existe 79 banques alimentaires en France, auxquelles s’ajoutent leurs antennes locales, formant ainsi un réseau global de 98 pôles au total. La banque alimentaire d’Angers fut la deuxième à être crée, après celle de Paris. Elle ouvrait hier ses portes aux visiteurs dans le cadre de la semaine « Made in Angers ».

C’est dans les locaux de La Cité, boulevard du Doyenné à Angers, que se trouvent les bureaux et le centre logistique de la banque alimentaire angevine. Celle-ci y côtoie d’autres organisations, comme les Restos du cœur ou le Secours Catholique. La visite, mercredi 26 février, de la banque alimentaire d’Angers a permis à quelques visiteurs, notamment une dizaine d’élèves de 3ème SEGPA au collège Clément Janequin, de découvrir les dessous de cette plateforme logistique.

La première banque alimentaire française fut créée en 1984 à Paris, selon le modèle des Food Banks américaines. Deux ans plus tard était fondée la FEBA (Fédération Européenne des Banques Alimentaires), qui rassemble aujourd’hui 247 banques alimentaires dans 21 pays européens.

La base de l’action des banques alimentaires est la collecte gratuite de denrées, ce qui se fait grâce aux dons de différents acteurs : le grand public, les industries agro-alimentaires et la grande et moyenne distribution. Une fois la nourriture collectée, celle-ci est triée (date de péremption, aspects, etc.) puis stockée plus ou moins longtemps dans les entrepôts. Les denrées sont ensuite revendues, à très bas prix, à des associations ou à des administrations sociales (Centre Communaux d’Actions Sociales), qui les redistribuent ensuite aux populations démunies.

En 2013, forte de ses nombreux bénévoles, et s’appuyant sur ses 3 emplois rémunérés, la banque alimentaire d’Angers a géré quelques 50 000 tonnes de denrées alimentaires, et permis ainsi la distribution de 2,6 millions de repas, à presque 11 000 personnes dans le département.

Mathieu Batardière