Angers
Pays de Loire. Egalité Homme – Femme, les indicateurs clés.
A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, l’INSEE a publié 18 indicateurs clés, permettant de comparer les inégalités entre les hommes et les femmes dans les différentes régions de France.
Dans les Pays-de-la-Loire comme dans le reste de la France, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, même si l’écart tend à se resserrer depuis une vingtaine d’années. Les femmes de la région sont également moins nombreuses à fumer ou à consommer de l’alcool que les hommes, et elles bénéficient généralement de conditions de travail moins pénibles que ceux-ci.
Espérance de vie
En 2013, les femmes des Pays-de-la-Loire ont la plus grande espérance de vie de France, avec les femmes de Rhône-Alpes et celles de Midi-Pyrénées. Elles peuvent espérer vivre jusqu’à 85 ans et 7 mois, soit presque 7 ans de plus que les hommes de la région. Ceux-ci peuvent en effet espérer vivre jusqu’à 78 ans et 11 mois.
Cet écart, bien qu’il se resserre de plus en plus, peut s’expliquer par différents facteurs. Tout d’abord, les femmes sont moins souvent exposées à des conditions de travail pénibles au cours de leur vie professionnelle (contraintes physiques, travail de nuit, etc.). De plus, elles consultent plus régulièrement des professionnels de santé : suivis médicaux liés à la contraception, à la grossesse, etc. Enfin, elles sont moins exposées à des comportements à risque que les hommes (alcool, tabac, etc.).
Comportements à risque
Les Pays-de-la-Loire sont, derrière l’Alsace, la 2ème région où les femmes consomment le moins de tabac. Les hommes, quant à eux, place la région au 6ème rang. Et si la part de femmes fumant régulièrement est restée stable depuis 2005, celle des hommes a en revanche augmenté de 8 points. De plus, les habitudes de consommation d’alcool sont beaucoup moins fréquentes chez les femmes que chez les hommes : 6% des femmes de 15 à 75 ans consomment de l’alcool régulièrement, contre 20% des hommes de la même tranche d’âge. Enfin, les femmes déclarent également une consommation moins importante de drogues illicites, tel que le cannabis, produit le plus répandu. En effet, dans les Pays-de-la-Loire, moins d’1% des femmes consomment régulièrement du cannabis, contre 2,2% pour les hommes de la région.
Mathieu Batardière