Angers
Maine-et-Loire. Le MEDEF interpelle les candidats
A l’approche des élections municipales du 23 et 30 mars 2014, Joël Freuchet, Président du MEDEF Anjou vient d’adresser une lettre aux candidats à la présidence des intercommunalités des principaux bassins d’emploi de l’Anjou, sans aucune considération politique.
« Par cette action, il tient à confirmer que :
– le monde économique est particulièrement attentif au prochain scrutin puisque la future gouvernance des collectivités territoriales sera déterminante pour l’avenir et l’attractivité des territoires, notamment en matière de transports/infrastructures, de fiscalité locale, de logement et d’emploi.
– les chefs d’entreprise du territoire souhaitent se tenir aux côtés des élus pour renforcer les liens existants, construire et faire émerger une nouvelle dynamique d’échange, travailler ensemble à bâtir « la ville de demain ».
Il rappelle dans ce courrier aux candidats les trois préoccupations principales des entrepreneurs pour le développement économique du territoire :
– La simplification indispensable de l’environnement réglementaire local :
La complexité administrative, qui pourrait également être à l’origine du découragement à l’engagement de certains candidats, nous concerne tous (élus, chefs d’entreprise, simples citoyens) et devient primordiale pour notre pays.
Le MEDEF Anjou appelle donc les futurs élus à lancer, avec l’aide des entreprises, une revue des règles existantes les impactant et dépendant de leurs pouvoirs de Maire, et à adopter clairement une démarche systématique de « pour toute réglementation nouvelle, une ancienne supprimée ».
– La mise en œuvre des conditions du développement futur de notre économie :
La politique mise en œuvre créera l’avenir de notre territoire en définissant ses conditions d’attractivité : niveau d’investissements, impact de la fiscalité locale, mesures en termes d’urbanisme ou d’équipements, nouvelle organisation territoriale, nouveaux services aux citoyens, etc. sont autant de sujets sur lesquels les entreprises sont prêtes à apporter leur réflexion.
– La nécessité de baisser la pression fiscale locale (comme nationale) :
A l’instar de ce que vivent au quotidien les gestionnaires d’entreprise, le MEDEF Anjou est persuadé que la baisse de la pression fiscale est possible sans réduire la qualité des services publics. Il s’agira alors de repenser les modes d’organisation territoriale et de chasser les gaspillages. Les entrepreneurs sont, là encore, prêts à apporter leur expertise à ce niveau. »