Un chien dans la tête, une mise en scène destiné aux petits comme aux grands.

Credit Christophe Raynaud

« Et toi, c’est quoi ta plus grande honte ? » Question évidente à réponse taboue que l’on se pose et que l’on demande à chaque âge de la vie. La honte est le fil conducteur de la nouvelle pièce de Stéphane Jaubertie et dont la mise est de Olivier Letellier. Un chien dans la tête, c’est l’histoire d’un fils qui nous narre son histoire, une fois devenu homme détaché de toute honte. Son histoire est celle d’un garçon, dont le père devient fou et s’enferme dans sa chambre. Sa mère, quant à elle, se cache derrière un mur de mensonges. Toute au long ce la pièce, nous pouvons voir le jeu de trois acteurs, Camille Blouet, Alexandre Ethève et Lionel lingelsev jouant aux côtés de marionnettes.

L’imaginaire est au cœur de cette pièce, laissant de côté la moindre note de réalisme. Ce n’est pas par hasard que cette pièce est accessible aux jeunes spectateurs dès huit ans. Comme l’a écrit Le metteur en scène, « la honte est une émotion forte, parfaitement universelle, expérimentée dès l’enfance, qui nous contraint à grandir et à façonner notre identité.[…] Comment la honte peut-elle, au bout du compte, nous permettre de nous construire ? » Finalement, cette pièce est une introspection de soi, une quête identitaire que chacun effectue au cours de sa vie et que le public pourra interpréter à sa manière.

Olivier Letellier et Stéphane Jaubertie offrent également des représentations de leur pièce à un public scolaire, souhaitant ainsi effacer toute distinction sociale ou culturelle.

Nathalie Pierson