Angers
Le 14ème Festival « Cinémas d’Afrique » d’Angers commence !
Ca y est, le Festival Cinémas d’Afrique, est désormais lancé ! Ce soir, à 20h au Centre des Congrès d’Angers jusqu’au dimanche 21 avril dans divers lieux de la ville, le cinéma africain apportera de la couleur à Angers.
Au programme de cette soirée, une ouverture tout en poésie, avec en début de soirée d’ouverture, une mise en scène des « Bouquets de Peuples et de Costumes. Le Mali selon Kandiura Coulibaly ». Une mise en scène qui a présenté la richesse des relations entre les différents peuples du Mali, la beauté au service de la paix et de l’unité.
« Du sang africain coule dans la ville d’Angers » déclare Frédéric Béastre, maire d’Angers, « ce festival est un beau message d’espoir ».
Cette année, plusieurs jurys sont présents :
Le jury jeune, une trentaine de jeunes de 16 à 30 ans, accompagnés par un spécialiste des cinémas d’Afrique, attribueront le « Prix jeunes » dans les catégories longs et courts métrages.
Le jury des détenus, un projet culturel proposé aux personnes détenues de la maison d’arrêt d’Angers, les courts métrages de la sélection ont été projetés au sein de la maison d’arrêt à un groupe de détenus volontaires, avec l’intervention de Clément Tapsoba, un critique de cinéma au Burkina Faso, afin de les initier aux cinémas d’Afrique et d’encadrer les délibérations.
Et enfin, le « jury public », toutes les personnes qui se sont procurées un « passeport » auront accès à toutes les séances du festival. Ce passeport donne aussi, le droit de voter pour les films de son choix, en fin de festival. Lors de la clôture, trois prix seront ainsi décernés.
Cette soirée d’ouverture s’est poursuivie avec la présentation et la projection du film d’ouverture, « Andalousie mon amour » de Mohamed Nadif (Maroc).
Dans ce film, deux étudiants qui rêvent d’Europe prennent une barque pour l’Espagne, avec la complicité de leur instituteur. L’un deux échoue en Espagne… dans une Andalousie plus qu’étrange. Ce film est une comédie populaire où la satire poussée à l’extrême se moque d’une société qui se cherche, à travers des situations quasi surréalistes.
Le Festival « Cinémas d’Afrique » se poursuit aux Gaumont Variétés et à la salle Chemellier.
Retrouvez tout le programme du Festival « Cinémas d’Afrique » sur : http://cinemasdafrique.asso.fr ou par téléphone : +33 (0)2 41 20 08 22
Hugo QUINTON