Le 1er mai, c’est la fête du Travail et le jour du muguet.

Selon la croyance populaire, le muguet apporte bonheur et santé jusqu’à l’année suivante.

La tradition du muguet remonte à 1561, année où le roi Charles IX décida d’offrir un brin de clochettes à toutes les dames de la cour. L’idée a été adoptée. Depuis, on offre un ou des brins de muguet en pot le 1er mai.

Les fleuristes y ajoutent souvent une rose rouge pour ceux qui souhaitent dire « Je t’aime » en offrant le porte-bonheur.

Deux variétés de muguet sont vendues localement : le muguet nantais (originaire de Nantes) et le muguet allemand, qui vient, contre toute-attente, de la Hollande. Muni de plus grosses clochettes, le muguet allemand est également plus parfumé.

Les Maraîchers Nantais ont construit leur réputation sur la production de légume spécifique au bassin nantais, mais également grâce au muguet. Leader européen de la production de muguet, les maraîchers nantais cultivent cette fleur avec des méthodes traditionnelles tout en améliorant leurs pratiques.

Une fois arrivés à maturité, 50 % des brins de muguet servent à composer des pots à un brin. 30 % des pots sont à 2 brins. Le reste est utilisé pour des pots à 3 brins, 5 ou plus. Les producteurs revendent aux fleuristes, aux grandes surfaces et aux vendeurs de rue.

Sur le marché, les prix varient du simple au double. Il faut compter jusqu’à une dizaine d’euros chez les fleuristes.

Sur les trottoirs, les prix tombent à 4-5 euros le brin et à 6-7 euros les deux brins. Dans les grandes surfaces, les muguets commandés en gros volume sont revendus un peu moins cher. Le plus gros de la vente se fait le 1er mai.

Mais ce sont surtout les vendeurs ambulants installé sur le bord de la route qui en profitent car les boutiques sont fermées le jour férié. Bref, pas de repos pour les braves ! Et du bonheur en brin pour tout le monde