Angers
Couacs chez les jeunes UDI à Angers, Martin Dourneau expose sa vérité.
Martin Dourneau fraîchement élu à la tête des Jeunes UDI d’Angers a accepté de nous parler aujourd’hui, c’est avant tout pour lui « rétablir la vérité : les jeunes U.D.I n’on en aucun cas l’intention de rejoindre Christophe Béchu pour le premier tour des municipales 2014. ». Individualisme, mauvaise gestion, élections municipales, ils nous dit tout.
S’il expose sa vérité aujourd’hui, « c’est bien à cause de quelques dissidents que le président du parti jeune entend désavouer aujourd’hui. Il est vrai que depuis la création du parti, une mauvaise gestion s’était fait ressentir. Ceci paralysait notamment toute action militante sur Angers. À l’approche des municipales, les garants de cette mauvaise gestion ont entreprit de léser le parti en se rapprochant de monsieur Béchu. C’est le jeune Santinho qui a franchi la ligne en faisant publier un communiqué de presse, sans représenter l’opinion de son parti. Dans ce dernier, il annonce l’alliance des jeunes U.D.I avec le candidat UMP pour les municipales. »
Lorsqu’en lisant les journaux les membres de l’U.D.I ont appris la nouvelle, « le choc a été effroyable. La grande majorité se sentent trahis et se détachent de cette décision en choisissant Martin à la tête des jeunes militants à 96% lors d’élections extraordinaires. Cette décision insensée d’une individualité est paradoxale. » selon lui. « En effet, les jeunes de l’U.D.I ont un candidat à soutenir et Christophe Béchu lui-même n’a en aucun cas fait référence d’une quelconque alliance pour les premiers tours. De plus, les jeunes U.D.I respectent les décisions nationales du parti. On peut donc parler d’un mal pour un bien au sein du parti, puisque les positions de chacun sont maintenant clarifiées. Les 3 ambitieux y réfléchiront à deux fois avant de parler au nom de leur parti sans y être invités. » . Contacté, l’ancien responsable des Jeunes UDI d’Angers, Florian Santinho, qui a rejoint le local de campagne de Christophe Béchu n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Martin conclut en disant : « On est peut-être les candidats de demain, mais on est avant tout là pour soutenir les candidats d’aujourd’hui ».
Axel Chouteau, Clara Bordier