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Les masques « faits maison » du CHU d’Angers créent de la discorde.

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DR – Des masques , confectionnés sous la responsabilité des pharmaciens de la Stérilisation du CHU d’Angers , ont été distribués vendredi et samedi aux personnels hospitaliers.

Aussi convoité que de l’or et encore plus introuvable qu’un paquet de papier toilette, il est un produit sur lequel tout le monde aimerait mettre la main : le masque de protection. Un lot de 900 000 maques a été mis à disposition des hospitaliers de la région depuis la semaine dernière. Pas assez pour équiper l’ensemble des personnels selon le CHU d’Angers, celui-ci avec l’aide d’étudiants s’est lancé dans la fabrication « maison » de masques en papier.

Des masques , confectionnés sous la responsabilité des pharmaciens de la Stérilisation du CHU d’Angers, ont été distribués vendredi et samedi au personnel hospitalier.

Ces masques sont réalisés à partir de matériaux utilisés tous les jours pour garantir le maintien de la stérilité des paniers d’instruments de bloc opératoire. Ce matériau assure la même qualité de filtration que les masques chirurgicaux. La mise à disposition de ces masques aux professionnels a été autorisée en étant assortie de limitation d’usage liée au fait qu’il s’agit d’une fabrication locale, assure le CHU d’Angers. Ces 4 500 masques ont été confectionnés sous le contrôle des pharmaciens de la stérilisation par des étudiants en santé bénévoles « Avec cette initiative, le CHU et la Faculté de santé Angers proposent une solution qualitative alternative de prévention aux hospitaliers qui, jusqu’à présent, n’avaient pas accès aux masques en raison de la pénurie nationale nous affectant également. »

Les masques « faits maison » créent de la discorde.

Ne recevant pas de patients atteints du coronavirus, des services du CHU d’Angers ont reçu, ces masques « faits maison » mais ceux-ci son loin de faire l’unanimité.

Tout le personnel demande des masques et tous n’en disposeraient pas, comme « les agents des services hospitaliers » nous rapporte-t-on. A la réception des ces masques « faits maison », certains soignants auraient été discriminés par leur cadre « voici pour les flipettes et les stressées du bocal », dénonce une hospitalière reprenant une citation.

« Car oui à ce jour, dans notre service, nous devons, lorsque nous portons un masque nous justifier du pourquoi ! A l’heure actuelle, face aux informations relatées par nombres de médias, c’est inacceptable d’avoir encore le devoir de nous justifier de porter un masque !!! C’est important pour nous, personnels soignants, non pas d’être reconnus dans notre fonction, nous n’en sommes plus là mais seulement d’être respectés » explique une soignante.

Au delà, de cette appréciation, les soignants de ce service sont « indignés par la proposition de masque faite hier pour nos services étant considéré comme un service moins a risque, (on pourrait presque croire à l’œuvre d un enfant) c’est inadmissible. » précise une soignante.

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