Technologie
Coronavirus. Â quoi va ressembler l’application StopCovid qui sera disponible dès ce week-end dans le Maine-et-Loire?
Les premières images de l’application de traçage des malades du coronavirus ont été dévoilées. Stop-Covid s’annoncent être une application très facile d’utilisation.
Elle pourrait être disponible dès le 2 juin pour les habitants d’Angers, du Maine-et-Loire mais aussi du reste de la France.
L’application de traçage StopCovid, destinée à repérer la propagation du coronavirus, sera disponible dans les stores d’Apple et d’Android dès ce samedi, sous réserve du vote au Parlement mercredi 27 mai, a déclaré le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O.
Cette application a pour but de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu’il a croisés dans les deux semaines précédentes, afin qu’ils puissent prendre leurs précautions. Les premières images de l’application ont été dévoilées, l’interface est simple.
L’application comporte trois onglets : « Protéger » sur lequel on active l’application qui fonctionnera grâce au Bluetooth du smartphone ; « Me déclarer », qui permet de rentrer les résultats du laboratoire dans le cas où on a effectué un test Covid-19 ; « Partager », pour pouvoir envoyer simplement l’application à ses proches.
L’application StopCovid pourra être téléchargée dès samedi 30 mai
StopCovid ne pourra être efficace que si tous les utilisateurs gardent le Bluetooth de leur smartphone activé. Ainsi, des individus qui seraient restés à proximité pendant plus de 15 minutes à l’intérieur d’un commerce pourront être détectés anonymement.
Si une des personnes est positive est qu’elle le signale dans l’application, les autres personnes l’ayant croisée seront mis au courant et invités à prendre rendez-vous avec leur médecin afin d’effectuer un test.
L’application inquiète toujours
L’application sera basée sur une participation volontaire. Ce qui signifie que son efficacité dépendra du nombre d’utilisateurs. Cependant, l’application suscite toujours des inquiétudes. Le projet est critiqué jusque dans la majorité pour les risques concernant la vie privée des utilisateurs, même s’il est présenté comme ne dérogeant pas à la réglementation sur les données personnelles.
À l’origine, la France était associée avec l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, l’Angleterre dans ce projet. Puis tout le monde ou presque a quitté notre joli bateau. La Belgique ne croit plus à l’utilité d’une application de traçage et la Suisse et l’Allemagne ont préféré la solution proposée par Google et Apple.