Cyclisme

Tour de France 2014. Un Grand Départ depuis l’Angleterre.

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Du Comté du Yorkshire jusqu’aux Champs-Elysées, la 101ème édition pourra se gagner ou se perdre un peu partout : les pavés de Paris-Roubaix tiendront leur rôle, tout comme les arrivées pyrénéennes en altitude ou l’unique contre-la-montre de Périgueux, mais les reliefs vosgiens pourraient aussi précipiter la sélection d’une manière inattendue.

La 101ème édition, c’est d’abord celle du retour en Angleterre. Ce quatrième séjour sur l’île correspond aussi au 20ème départ du Tour donné hors des frontières françaises, 60 ans après la première expérience d’Amsterdam, et sept ans après Londres. Le peloton garde un souvenir ému de l’accueil reçu en 2007, mais peut s’attendre à un engouement décuplé par les succès des coureurs britanniques. Entre temps, Mark Cavendish est devenu le plus gros collectionneur d’étapes en activité, avec 25 victoires, tandis que Bradley Wiggins et Chris Froome sont respectivement parvenus à la consécration en 2012 et en 2013. Les trois premières étapes, avec des arrivées programmées à Harrogate, Sheffield et Londres, promettent un spectacle de haute intensité.

Cette fois encore, il n’y aura pas de prologue sur le Tour de France mais, comme en 2013, une étape en ligne. En Corse, Marcel Kittel avait endossé le Maillot Jaune que l’on imaginait plutôt sur les épaules de Mark Cavendish. Le sprinteur anglais rêve de prendre sa revanche. D’abord, parce que ce Grand Départ a lieu chez lui, en Grande-Bretagne, devant son public. Ensuite, parce que l’étape se termine quasiment à l’endroit où, jadis habitait, sa mère. Enfin, parce qu’il n’a jamais porté la fameuse tunique et qu’il le mérite compte tenu de son immense carrière. Pour moi, c’est indiscutablement le favori d’une étape qui traversera des paysages superbes et dont les 60 derniers kilomètres sont tracés en terrain plat, indique un des cadres de l’organisation Thieery Gouvenou.

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