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Aide au maintien en agriculture biologique : « la Région des Pays de la Loire doit sans délai rétablir les aides » selon le groupe SERR

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Aide au maintien en agriculture biologique : « la Région des Pays de la Loire doit sans délai rétablir les aides » selon le groupe SERR

Depuis cette année, en raison du désengagement de l’État, la Région des Pays de la Loire ne finance plus l’aide au maintien en agriculture biologique. 

« Cette décision pénalise de nombreux.ses agriculteur.trice.s ligérien.ne.s et demandons à Christelle Morançais de revenir sur cet arbitrage et de s’inspirer de l’exemple d’autres Régions de France qui ont fait le choix de préserver ces aides. » indique le groupe Socialiste, écologiste, radical et républicain à la Région des Pays de la Loire. 

En 2017, l’État a annoncé son désengagement pour le financement des aides au maintien en agriculture biologique. Face à la fin de l’abondement par l’État, « la Région des Pays de la Loire a décidé d’interrompre elle aussi sa contribution à cette aide financière et de ne conserver que les aides à la conversion. » poursuit le groupe dans un communiqué 

Pour Marie-Hélène Girodet, conseillère régionale membre de la commission agriculture, agro-alimentaire, forêt et pêche, « cette décision pénalise fortement les agriculteurs et agricultrices de notre région. La coordination agrobiologique des Pays de la Loire estime leur nombre à 1 700 exploitations, soit environ la moitié des 3 500 fermes bio présentes dans la région ».

Cette situation est d’autant plus problématique que d’autres Régions de France, dont certaines voisines des Pays de la Loire, comme la Bretagne ou la Normandie, ont fait le choix de conserver ce soutien.

Marie-Hélène Girodet considère ainsi que « les agriculteurs et agricultrices ligérien.ne.s sont confronté.e.s à une double peine : outre l’importante perte de revenus, elles et ils se trouvent de surcroît plongé.e.s dans une situation de distorsion de concurrence. Nous demandons en conséquence la mobilisation d’une enveloppe pour couvrir la période 2020-2022 ; soit jusqu’au début de la nouvelle programmation de la politique agricole commune ».

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