Les ducs d’Angers malheureux, Briançon Champion de France de Hockey sur glace

Les Ducs d’Angers défaits par Briançon en Finale de Ligue Magnus

Ce dimanche 6 avril restera quoiqu’il arrive dans l’histoire du hockey. En effet, les Ducs d’Angers se sont, au terme du 7^e match des playoffs, une nouvelle fois incliné face aux Diables Rouges.

Ils en rêvaient, ils n’ont pas démérité mais cela n’a pas suffit. Les Ducs d’Angers se sont, après avoir amené la série au 7^ematch, incliné lors du match du sacre sur la patinoire de René-Frogé contre « la meilleure équipe » d’après Simon Lacroix, le coach des Ducs d’Angers. Au terme d’un match très serré, le suspens aura duré jusque dans le deuxième tiers. L’entame de match étant pourtant parfaite. Après avoir ouvert le score très tôt dans le premier tiers par l’intermédiaire de Walls, qui tira entre les jambes de Quemener (2’29), Angers s’est vu égaliser une nouvelle fois pendant en infériorité numérique lors d’un shoot de loin de Bisaillon dévié par l’intermédiaire de Tarantino (12’22) que Flo Hardy,« exceptionnel » durant cette finale, ne pu rattraper entre ses jambes. Il y avait de la tension, en atteste la friction entre Bisaillon et Bellemare (18’49), allant tous les deux en prison (dureté excessive).

Le jeu dans le deuxième tiers était toujours aussi tendu, aucune équipe ne voulant laisser passer sa chance. Angers avait pourtant la main mise (16 tirs à 6) mais, après plusieurs opportunités non concrétisées sur powerplay (27’41, 33’24, 39’44), c’est une nouvelle fois en infériorité numérique que les Ducs se sont fait prendre. En effet, Briançon a prit l’avantage par Chakiachvili (37’05) qui prit un shoot de loin, voyant son tir finir dans la lucarne d’un Flo Hardy, voilé, qui ne pu que constater. Les Diables Rouges ont ensuite, sur l’engagement qui suit, creusé l’écart grâce à Kearney qui trouva Raux, seul devant le but (37’18). Débutant le troisième tiers en infériorité (Bernier, 39’44), c’est pourtant Briançon qui marqua une nouvelle fois et ce grâce au capitaine des Diables Rouges (élu MVP du match) qui trouva la lucarne (46’28). Angers sorti peu à peu de son match et Kearney en profita pour alourdir la mise d’un cinquième but, dos à la cage (47’18).

Les Diables Rouges auront ensuite joué en contre-attaque, maitrisant parfaitement leur match (8 tirs à 0) et déjouant les statistiques. Et pour cause, les Ducs d’Angers avait marqué le premier but, synonyme de victoire. Mais cet après-midi il en fallait plus pour s’imposer et tromper un Quemener élu MVP de la finale. Briançon a donc, après avoir mené de plus de deux buts dans le deuxième tiers, remportés tous les matchs impairs et la première fois de son histoire, la coupe Magnus. Les Ducs d’Angers, quant à eux, laissent filer pour la deuxième fois la coupe Magnus au terme du match 7. Simon Lacroix reste tout de même « fier de ses gars » et positif pour l’avenir, ayant déjà remporté une Coupe de France seulement quatre mois après son arrivée.

« Je tiens à saluer le parcours des Ducs, qui nous ont fait rêver et vibrer tout au long de ces 7 matchs, à l’image de la soirée de vendredi. En s’inscrivant dans l’élite saison après saison, le club participe ainsi au rayonnement de notre ville. Merci à eux, merci au staff, merci au club et aux supporters. Nul doute que nous retrouverons rapidement notre équipe au plus haut niveau. » indique Roselyne BIENVENU, adjointe aux sports de la ville d’Angers.

Le Tableau de marque : Briançon 5-1 Angers

Premier tiers-temps : 1-1

2’29 : But de Braden Walls (assisté de Jonathan Bellemare et Cody Campbell)

12’22 : But de Lionel Tarantino (en supériorité numérique) (assisté de Jimmy Jensen et Jaka Ankerst)

Deuxième tiers-temps : 2-0

37’05 : But de Florian Chakiachvili (en supériorité numérique) (assisté de Jaka Ankerst et Lionel Tarantino)

37’18: But de Damien Raux (en supériorité numérique) (assisté de Denny Kearney et Marc-André Bernier)

Troisième tiers-temps : 2-0

46’28 : But de Marc-André Bernier (assisté de Denny Kearney et Dave Labrecque)

47’18: But de Denny Kearney (assisté de Marc-André Bernier et Dave Labrecque)

Par Thomas Gaté