Angers
AFODIL : lutter contre l’exclusion en obtenant le permis
L’Association pour la FOrmation et le Développement de l’Initiative est née en 1963. En 1995, l’association départementale démissionne de la fédération nationale et prend le nom d’AFODIL en 1998à Angers .
Cependant, les objectifs généraux et les valeurs poursuivis sont inchangés et restent le fil conducteur des actions de l’association aujourd’hui.
Les objectifs sont divers, outre le fait de promouvoir un homme autonome et responsable en donnant à chacun les moyens de comprendre la société et d’exercer sa citoyenneté, elle permet un développement permanent de l’individu par la culture et l’éducation à tout moment de sa vie et dans le respect des convictions individuelles, tout en luttant contre l’exclusion.
AFODIL aide alors les personnes qui le souhaitent et qui sont accompagnées et suivies à passer leur permis de conduire.
« Nous avons mis en place une pédagogie adaptée. Les personnes qui suivent les cours ont, en effet, quitté le système scolaire assez tôt. Les personnes étrangères doivent, elles, faire face au problème de la langue. Nous accueillons également des personnes en déficiences mentales légères » explique monsieur Chevillard, directeur à AFODIL. L’association aide alors à la mobilité et à l’insertion et évalue les besoins de chacun. En fonction de cela, des cours sont dispensés, allant du code de la route pour les personnes qui conduiront seulement des voiturettes (sans permis) jusqu’au passage du permis B.
« Grâce à l’association, les futurs conducteurs ne devrons débourser qu’entre 200 euros et 500 euros » précise le directeur. C’est avec le soutien de l’Auto-école associative d’AFODIL que toutes les personnes ont la possibilité d’acquérir l’autonomie et la mobilité nécessaires à leurs démarches d’insertion sociale et professionnelle. « Ces personnes s’engagent à venir tous les jours pour suivre les cours » continue Mr Chevillard.
Cette association est donc un moyen d’aider les personnes en difficulté. Elle permet de réinsérer ces personnes, les aidant à lutter contre l’exclusion. Le permis en poche, il leur sera plus aisé de se déplacer et de réintégrer plus facilement la société.
Sixtine Besson