Justice

3 jours de procès pour un Angevin de 39 ans accusé de féminicide

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3 ans après le coup de feu mortel sur Tina Kajtazi, le procès d’Agim Kajtazi a débuté aujourd’hui à la cour d’assise du Maine-et-Loire. La cour et le jury ont 3 jours pour déterminer s’il s’agit d’un tir accidentel ou d’un meurtre conjugal.

Le 27 février 2017, après un massage cardiaque de l’un de ses fils et une tentative de ranimation par les secours, Tina Kajtazi, une mère de famille de réfugié Kosovar, est déclaré morte suite à un coup de feu. Dans un premier temps, c’est un de ses fils qui fut accusé après une tentative de fuite avec un objet long le soir même. Mais la justice finie par soupçonner le père de famille, Agim Kajtazi, séparé de la victime depuis que celle-ci lui avait découvert une relation extra-conjugale et à cause des informations interceptées dans des courriers destinés à ses enfants où il mentionne « avoir tiré sur sa femme ».

Accident ou meurtre ?

Agim Kajtazi, ce père de 39 ans est décrit comme une personne impulsive et a déjà été soupçonné pour tentative de meurtre et violences graves lorsqu’il résidait en Allemagne. Il avait reconnu, quelques temps après son arrestation, avoir « acheté un fusil pour se protéger de la famille de sa maîtresse » annonce Ouest-France. 

Était-ce un tir accidentel ou bien un meurtre ? Les membres du jury et de la cour devront déterminer cela au cours des trois jours de procès qui se déroule à la cour d’assise du Maine-et-Loire.  

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