Transport

Angers : les conducteurs de bus et de trams d’Irigo ont manifesté contre les violences et agressions dont ils sont victimes

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© Crédit photo Valentin LE GUILLOUX

Ce mercredi 8 juillet, les conducteurs de bus et de tramway ont réalisé un débrayage au dépôt de Saint Barthélémy entre 14h30 et 16h30. Le réseau Irigo a fortement été impacté pour soutenir les conducteurs et contrôleurs victimes de 4 agressions dans les bus du réseau ainsi qu’en hommage au conducteur de Bayonne, toujours en état de mort cérébrale.

Entre 14h30 et jusqu’à 17h, le réseau bus et trams d’Irigo a fortement été impacté avec un arrêt total du service pendant 45 minutes, ce mercredi 8 juillet. En soutient aux chauffeurs et contrôleurs du réseau, agressé violemment à 4 reprises avec échanges de coups ces deux dernières semaines et également en hommage conducteur de Bayonne, violemment agressé et en état de mort cérébrale

« Une volonté des syndicats »

Contacté par la rédaction d’Angers Info, Pascal Deberteix, directeur général du réseau Irigo a longtemps discuté avec les syndicats aujourd’hui « ils voulaient passer un message de soutien. Ce n’était pas une action contre la direction mais pour faire réagir les angevins » explique-t-il. « Il y a eu un arrêt total pendant 45 minutes, mais le temps de tout remettre en ordre, le réseau a été perturbé pendant 2 bonnes heures » précise le directeur général avant de renchérir « les conducteurs ne font pas ce métier pour se faire agresser. Je suis solidaire avec les salariés, car ils ne méritent pas cela, mais en tant que directeur général, l’action ne peut pas vraiment me satisfaire« . 

Renforcer les actions

Pour lutter contre ces agressions, Irigo veut « renforcer sa convention avec la police municipale et la police nationale pour qu’il y ait plus de dispositif sur le réseau et éviter de nouvelle agressions » indique Pascal Deberteix. Il nous également indiqué que « la communication au sein de l’entreprise était importante pour éviter que les conducteurs ne prennent ce type d’affaire de manière personnelle. On veut éviter les drames comme celui de Bayonne ».

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