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La Ministre du Travail Murielle Pénicaud en déplacement pour la rentrée de l’apprentissage à Angers

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© Crédit photo Valentin LE GUILLOUX – La Ministre du Travail Murielle Pénicaud en déplacement à Angers, cet après-midi, au CFA de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.

À l’occasion de la rentrée de l’apprentissage, la Ministre du Travail Murielle Pénicaud était en déplacement aujourd’hui dans le Maine-et-Loire. Après un premier arrêt à la Maison Familiale et Rurale La Rosselière et un passage à l’inauguration de la nouvelle usine Louis Vitton, la Ministre a rendu visite aux apprentis du CFA de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. 1 an après la promulgation de la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel, un premier bilan a été conclu lors d’un débat avec tous les apprentis du centre de formation d’Angers.

Murielle Pénicaud, Ministre du Travail, a passé toute sa journée dans le Maine-et-Loire, ce jeudi 5 septembre 2019. Pour les 1 an de la promulgation de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et dans le cadre de la rentrée de l’apprentissage, un premier bilan a pu être tiré de cette journée. Dès ce matin, la Ministre s’est rendu à la Maison Familiale La Rosselière, situé à Montreuil-Bellay, pour échanger avec les jeunes apprentis, leurs formateurs et employeurs dans le secteur de l’agriculture et de la mécanique auto. Direction ensuite Beaulieu-sur-Layon pour l’ouverture d’une usine de la marque Louis Vitton, qui accueillera à terme des apprentis en maroquinerie. En début d’après-midi, terme de la journée, Murielle Pénicaud s’est arrêtée au CFA de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Angers. L’après-midi a démarré avec un échange en compagnie des jeunes des sections boucherie, charcuterie, pâtisserie, fleuriste et carrosserie. L’occasion pour la Ministre du Travail de pouvoir juger de l’efficacité de sa nouvelle loi en faveur de l’apprentissage à l’échelle nationale.

© Crédit photo Valentin LE GUILLOUX – En compagnie des apprentis boulangers, Murielle Pénicaud a tenu à féliciter l’engouement, en forte hausse, des jeunes pour l’apprentissage.

Pour rappel, 458 000 apprentis étaient dénombrés sur le territoire français au 30 juin 2019, avec une augmentation de 8,4% au premier semestre de cette année. « Un résultat qui me satisfait, même s’il reste encore des cailloux dans la chaussure » nuance Murielle Pénicaud. « On peut expliquer ces chiffres par le changement de regard sur l’apprentissage. On a commis il y a quelques années l’erreur de distinguer la tête des mains, la théorie et l’action : nous devions nous rattraper » complète la Ministre. On ne le dira jamais assez, mais l’essentiel est d’aimer ce que l’on fait, et c’est le message qu’a voulu donner à tous les jeunes qui ont choisi cette voie. Pour appuyer ses propos, Alexis Nué, champion du monde 2019 de menuiserie à Kazan, et Oriane Michaud, étudiante qui a bifurqué après un an en université vers l’apprentissage. « Quand on a la volonté, c’est une expérience formidable qui nous met du plomb dans la tête » confie Alexis Nué. Mathias Coutant, responsable de PME artisanale en couverture est un des nombreux patrons qui a tout donné pour ses jeunes : « Je veux une seule chose, les amener vers la réussite. L’apprentissage forme notre proche collaborateur de demain » explique-t-il pendant la conférence avec la Ministre du Travail. À noter également qu’à partir de cette rentrée pour tous les collèges et lycées, 2 semaines (soit 54 heures) seront consacrées à la découverte des métiers, la visite de CFA, ou des portes ouvertes d’entreprises pour faire découvrir le monde professionnel aux jeunes. « Les jeunes parlent aux jeunes, et c’est comme ça que l’on peut redonner vie à l’apprentissage » déclare Murielle Pénicaud. C’est ainsi que Astrid, Juliette et Nicolas ont lancé une websérie de 25 épisodes sur la chaîne Youtube du ministère pour faire comprendre l’apprentissage aux plus jeunes. « Avec un total de 16 millions de vues, on est assuré de progresser dans ce domaine » sourit la Ministre.

Même si des difficultés persistent toujours, notamment pour les reconversions professionnelles plus tardives passant par l’apprentissage. C’est le cas exposé par Yohan, 32 ans en reconversion professionnelle. « On préfère toujours prendre un jeune de 15/20 ans qui coûte moins cher. J’ai dû débourser 6 000 € de ma poche sans aucune aide pour payer ma formation » explique-t-il. « Je suis plus cher qu’un jeune et plus cher qu’un plus vieux » conclut-il. Des améliorations restent donc à apporter à la loi de 2018. Les aides sont toujours plus nombreuses du côté des employeurs, comme des apprentis. « C’est toujours délicat d’apporter les bons ajustements entre l’offre et la demande, mais on y arrivera » rassure la Ministre. 45% de demandes supplémentaires des jeunes se dirigeant vers l’apprentissage est à dénombrer cette année.

© Crédit photo Valentin LE GUILLOUX – La Ministre du Travail, Murielle Pénicaud, avec les jeunes apprenties fleuristes.

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