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Retour à Angers en 1944 avec la pièce de théâtre d’Olivier Jollivet, « Une fleur sur les ruines »

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© Crédit photo Yann OUVRARD – Une fleur sur les ruines, en version duo avec Ludivine Bretaud et Olivier Jollivet.

Elle est inspirée d’une histoire vraie que les angevins ont vécue en 1944 lors des bombardements. Une fleur sur les ruines est une comédie d’Olivier Jollivet écrite en 2008 et réadaptée dix ans plus tard, en version duo. Une question vous tiendra en haleine : qui sont réellement les gens que nous croisons derrière leur allure, leur sourire, leurs vêtements, ou leur maquillage ? Réponse le 16 novembre prochain au théâtre de La Comédie à Angers.

C’est une comédie qui a la particularité de se passer à Angers en mai 1944, lors des bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. Reprise par de nombreuses troupes de théâtre en France et à l’étranger, Une fleur sur les ruines vous fera réfléchir sur les apparences que l’on se donne pour mieux s’intégrer à la société. « 2 voisins de pallier, Aglaé (précieuse) et Lucien (excentrique) sont obligés de vivre ensemble après le bombardement de leur immeuble et chacun va apprendre à regarder l’autre au-delà de ses apparences » explique Olivier Jollivet, réalisateur et acteur de la version duo d’Une fleur sur les ruines. Écrite en 2008, c’est 10 ans plus tard qu’Olivier Jollivet décide d’écrire une nouvelle version « plus intime avec une relation plus forte entre les personnages ». « C’est ma pièce porte-bonheur, cela fait 10 ans qu’on la joue et aujourd’hui on a réussi à lui donner un nouvel envol » sourit le comédien. En compagnie de Ludivine Bretaud, on peut définir cette pièce avec un fond dramatique, en gardant à l’esprit une part de légèreté afin de mieux s’attacher aux personnages. « On oublie les faux-semblants pendant 1h30 et chacun redevient naturel » souligne Olivier Jollivet.

Mise en scène par l’angevine Eva Besnier, formée au conservatoire d’Angers, Une fleur sur les ruines se jouera le 16 novembre au théâtre de La Comédie à Angers. Les spectateurs pourront se replonger dans l’histoire d’Angers, au moment des bombardements du quartier de la gare, où de nombreuses personnes sont retrouvées bloquées dans les décombres de leur immeuble. « C’est l’histoire réelle de mon arrière-grand-mère, Mme Paulette Richou, couturière dans le centre-ville. Elle est restée bloquée pendant 3 jours dans une cave avec plusieurs angevins, heureusement elle est sortie indemne. J’ai eu envie de raconter cette histoire, de manière romancée, en m’appuyant sur des faits historiques à la base ».

Un moment plaisant, divertissant et sans tabou.

© Crédit photo Marion MAILLARD – Une fleur sur les ruines, le 16 novembre au théâtre de La Comédie à Angers.

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