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Les députés du Maine-et-Loire Stella Dupont et Mathieu Orphelin voteront contre la proposition de loi relative à la sécurité globale

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Mathieu Orphelin et Stella Dupont voteront contre la proposition de loi sur la sécurité globale

Ce mardi 24 novembre sera voté la proposition de loi relative à la sécurité globale. à l’Assemblée nationale. Les députés de la 1ère et 2ème circonscription de Maine-et-Loire, Mathieu Orphelin et Stella Dupont refuse de voté pour cette loi.

C’est une proposition de loi qui fait débat, notamment dans le monde journalistique. Ce mardi 24 novembre sera donc voté la proposition de loi relative à la sécurité globale. A l’Assemblée nationale, les députés de la 1ère et 2ème circonscription de Maine-et-Loire, Mathieu Orphelin et Stella Dupont voteront contre cette proposition de loi. « Ce texte ne me semble que partiel. Il vise à renforcer la protection des forces de l’ordre, mais reste muet sur celle des citoyens. Le prérequis à une réelle sécurité globale est de parvenir à renouer le lien de confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens » explique Stella Dupont. Du côté de Mathieu Orphelin « Le déséquilibre de ce texte est problématique à l’heure où le climat entre les forces de l’ordre et la population se détériore. De nombreuses voix se sont pourtant élevées pour alerter sur le texte et son article 24 : la Commission européenne, la Défenseure des droits, les journalistes et les associations, tous les responsables politiques hors de LREM et de la droite et extrême-droite…« . Le député de la 1ère circonscription « regrette » que le gouvernement ait « persisté dans cette voie et n’ait pas choisi d’autres actions plus opportunes pour renforcer l’action des gardiens de la paix« .

Une diffusion d’image pose problème

Ce qui dérange dans cette proposition de loi, c’est la diffusion d’image des forces de l’ordre qui pourrait porter atteinte à la liberté de la presse. Les deux députés demande donc une réécriture de la proposition de loi, « La réécriture de l’article 24 sur la diffusion de l’image des policiers est toujours aussi problématique pour nos libertés et accentue la méfiance entre citoyens et forces de l’ordre. Outre l’inscription dans la loi de la circulaire de 2008, qui empêche de s’opposer à la captation d’images policières, je portais avec mes collègues du collectif EDS un certain nombre d’améliorations pour rééquilibrer ce texte » indique Mathieu Orphelin. « La rédaction de l’article 24 relatif à la diffusion d’éléments permettant l’identification des forces de l’ordre dans le but de leur nuire ne me paraît pas assez précise pour garantir la liberté de la presse et la liberté d’information. Malgré les adaptations bienvenues apportées lors de l’examen dans l’hémicycle, cet article risque de mener à une auto-censure des journalistes et des citoyens et à une interprétation du texte erronée. L’arsenal juridique permettant de sanctionner plus durement les violences à l’encontre des personnes dépositaires de l’ordre public me semble aujourd’hui suffisant dans notre droit actuel » explique Stella Dupont.

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