Citoyenneté
Le maire d’Angers appelle au raisonnement pour les manifestations prévues ce week-end
Ce week-end, plusieurs manifestations sont prévus à Angers, des manifestations qui n’aideront pas les commerçants si elle dégénèrent. Le maire d’Angers, Christophe Béchu appelle au raisonnement pour ce week-end.
A Angers, ce week-end, des manifestations sont prévus dans le centre-ville et le maire d’Angers en appelle à « la responsabilité des organisateurs et des participants des manifestations« . Le maire d’Angers, après avoir mené une concertation avec les associations de commerçants de la ville, « j’ai pris la décision de rendre piétonnes de nouvelles rues de l’hyper-centre d’Angers pour les fêtes de Noël » indique le maire d’Angers. Cette mesure sera en vigueur ce week-end et du 12 au 27 décembre. « Il est indispensable, en effet, de faciliter au maximum l’accès des Angevins aux commerces pendant cette période commerciale intense, alors que la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 impacte durablement les entreprises et les professionnels » explique Christophe Béchu. Cet élargissement du plateau piétonnier, qui s’ajoute à la gratuité des transports en commun, « permettra en outre de garantir le respect nécessaire des gestes barrières sur l’espace public » annonce Christophe Béchu.
Ce week-end, plusieurs manifestations sont donc annoncées, à Angers. « J’en appelle à la responsabilité des organisateurs et des participants afin que ces rassemblements se déroulent dans le calme et dans le respect de chacun » demande le maire. « Il faut que les uns puissent faire entendre leur mécontentement et leurs revendications ; il faut que les autres, et notamment les commerçants en cette fin d’année, soient en mesure de pouvoir exercer leur métier sans entrave dans une conjoncture économique extrêmement délicate« . Le week-end dernier, des échauffourrés s’étaient produit près de la préfecture d’Angers. Le maire ne veut pas revoir ces scènes dans le centre-ville. « En France, le droit de se rassembler et de manifester sur la voie publique est garanti par la loi et différentes conventions internationales. À aucun moment ce droit ne doit être mis en cause« . Mais, « la période inédite et difficile que nous traversons doit nous inciter collectivement à la mesure, dans le respect des intérêts de chacun » déclare Christophe Béchu.